Top 10 des meilleurs exercices pour les pectoraux
Anatomie des pectoraux
- Le faisceau claviculaire
Il se trouve sur la partie supérieure du grand pectoral ; ses fibres vont de la clavicule à l’humérus en suivant un axe légèrement descendant. Il permet une flexion de l’humérus, c’est-à-dire une élévation du bras vers l’avant. Le faisceau claviculaire est fortement sollicité lors des développés inclinés et écartés inclinés.
- Le faisceau sterno-costal
Situé dans la partie centrale du grand pectoral, il s’étend du sternum jusqu’à l’humérus et permet l’adduction du bras dans le plan horizontal (ramener les bras devant la poitrine). Ce faisceau intervient majoritairement lors des développés couchés et écartés couchés.
- Le faisceau abdominal
Il s’étend dans la partie inférieure du grand pectoral, de l’aponévrose des muscles abdominaux jusqu’à l’humérus en suivant un axe ascendant et permet l’abduction du bras dans le plan frontal (élévation du bras latéralement). Il est très sollicité lors des développés déclinés et écartés déclinés ; il permet aussi de ramener le bras vers le corps quand l’épaule est en flexion, comme dans l’exécution du pull-over.
Les erreurs à éviter pour la musculation des pectoraux
Erreur N°1 : Faire du développé couché de manière excessive
Bien que le développé couché soit une référence en matière de musculation et de culturisme, la grande erreur réside dans le fait d’attribuer trop de temps d’entraînement à cet exercice. Pratiqué excessivement, le développé couché produit l’inverse du résultat recherché en donnant un aspect tombant et totalement inesthétique aux pectoraux.
Erreur N°2 : Ne pas varier les angles de travail
Les trois faisceaux offrent la possibilité de travailler les pectoraux sous des angles différents en changeant l’inclinaison du banc ; ils participent à la symétrie et à l’esthétisme du buste. Selon l’angle choisi pour l’exécution des exercices, l’un des faisceaux est plus sollicité que les deux autres. Ainsi, les mouvements sur le banc incliné ciblent majoritairement le faisceau supérieur du grand pectoral ; les exercices sur le banc décliné renforcent le faisceau abdominal, et la position couchée développe le faisceau central.
Erreur N°3 : Ne pas maîtriser l’exercice
Quand l’exercice est effectué dans une mauvaise posture, que le mouvement n’est pas maîtrisé dans son exécution ou lorsque la charge est trop lourde, des contractures, élongations, déchirures et d’autres blessures du muscle peuvent survenir. L’importance d’avoir une bonne posture et une technique d’exécution maîtrisée garantit une meilleure efficacité dans la recherche du résultat souhaité.
Erreur N°4 : Travailler ses pectoraux de manière excessive
Les fibres musculaires s’épaississent pendant la récupération. En cas de surentraînement, le temps de la récupération est insuffisant et le développement du muscle ne s’effectue pas.
Comment travailler le bas des pecs ?
Quel est l’exercice le plus efficace pour les pectoraux ?
- Les exercices polyarticulaires font intervenir au moins deux groupes musculaires et d’autres muscles secondaires ; ils sont considérés comme des exercices de base et participent à la construction globale de la masse musculaire. C’est notamment le cas pour le développé couché : l’exercice sollicite fortement le grand pectoral et nécessite également l’intervention du petit pectoral, des deltoïdes et des triceps.
- Les exercices monoarticulaires ne sollicitent qu’une seule articulation et ciblent plus précisément un muscle dans un travail d’isolation et de finition, comme les écartés ou la poulie vis-à-vis.